La pile de Bagdad





Introduction



Dans les années 1930, un archéologue autrichien du nom de Wilhelm König découvre dans les sous-sols du musée de Bagdad une étrange poterie de 15 cm de haut pour un diamètre d'environ 7,5 cm. D'après les datations effectuées séparément par Wilhelm König et le docteur St. John Simpson du département du Proche Orient Ancien du British Museum, cette poterie remonterait à l'an 224 avant J.-C.













Quelques-unes ont été découvertes dans les ruines de Khujut Rabu près de Bagdad et dix autres à Ctésiphon. Ce dispositif est fermé d'un bouchon en bitume. Sous le bouchon, est disposée une tige de fer, entourée d'un cylindre de cuivre. Ces deux éléments sont isolés à la base par un tampon de bitume. Le cylindre est soudé en son fond par un alliage de plomb et d'étain. Les éléments manquants pour que cette « pile » antique fonctionne sont les fils de connexion et de l'acide pour la réaction. Une telle pile peut fonctionner avec du jus de fruit à la place de l'acide. Suivant les tests effectués, les chercheurs ont obtenu des tensions électriques de l'ordre de 0,5 à 1 volt. On ignore néanmoins l'intensité délivrable par une telle pile.





1 : Tige en fer

2 : Bouchon en asphalte

3 : Vase en terre cuite

4 : Électrolyte

5 : Cylindre de cuivre

6 : Tampon isolant en asphalte

7 : Capuchon en cuivre

8 : Fil de masse



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