30 Juin 1908 - Extraordinaire explosion en Sibérie !







 La plus grande explosion jamais enregistrée sur Terre ... Comète ? Météorite ? Vaisseau spatial ? Bombe Atomique ? Enquête de l'affaire en détails.













I Introduction



La revue "Ciel & espace " n° 367 de Décembre 2000, nous a remis en mémoire, trop simplement à notre avis, en seulement deux petites pages, l'un des plus grands mystères survenu en 1908 au dessus de la Toungoustra sibériennne. Nous allons tenter d'analyser ici, plus en profondeur, cet inclassable événement qui, comme nous le dit cette revue page 39, "n'est toujours pas complètement élucidé".



Ce Mardi 30 Juin 1908, à 7 H17, heure locale de Moscou, c'était un Dimanche bien paisible sur la Taïga, à Rodkamennaya Tunguska (Sibérie centrale) dans le bassin de l'Iénisséi, lorsqu'une énorme boule de feu, rouge sombre, avec des gerbes de couleurs, comme un arc-en-ciel, apparut dans le ciel sibérien, allant du S.-S.W. vers le N.-N.E.









II La genèse de l' affaire.



Peu après, une formidable explosion retentit et une gerbe incandescente, coiffée d'un énorme nuage, s'élança vers le ciel à plus de 20 km. d'altitude. Elle fut même observée jusqu'à Kirensk, à plus de 450 km. de distance. Aux dires des paysans, la chaleur fut ressentie jusqu'à Vanovara à 65 km. et la lueur de l'explosion, écrit l'astronome Astapovitch (qui publia en 1938 le résultat de son enquête), était une lueur comparable à un coucher de soleil, et qui fut visible à 850 km. de là !



Le Dr.Kulik, qui étudia le présumé point d'impact en 1927, raconte que l'onde de choc fut tellement puissante qu'à Kirensk, (450 km.) les clôtures furent arrachées et bon nombre de cabanes furent, retournées. A Kansk, à 600 km. des hommes qui travaillaient au bord d'une rivière, furent tous précipités dans l'eau !



Des centaines de témoins affirmèrent par la suite, lors de la première enquête, que la déflagration fut si violente, à des centaines de kilomètres de là, qu'il furent effrayés par l'intensité du bruit. Ils furent aveuglés par un éclair éblouissant, mais aussi victimes, peu après, de brûlures plus ou moins graves sur la figure, les membres ou le corps. Et certains paysans dire même que des chevaux furent jetés à terre par le souffle de l'explosion!



Un berger raconta qu'il était assis sur les rochers qui surplombaient son isba, à plus de 60 km. du point de chute du globe de feu, lorsqu'il vit dans le ciel un éclair qui le laissa aveugle quelques minutes. Peu après il eut la sensation d'être dans une fournaise avec une température totalement insupportable .



A quelques centaines de km. à l'observatoire d'Irkoutsk, le professeur Basil Vornerenski enregistra une énorme perturbation magnétique, jamais constatée à ce jour, qu'il fut possible de comparer, par la suite aux perturbations provoquées par l'explosion des premières bombes atomiques américaines, cinquante ans plus tard!



En même temps, un nuage de poussière (?) s'étendait à 85 km. d'altitude, en une couche argentée, qui produisit peu après un phénomène d'aurore boréale, écrit le Dr. Kulik, d'une beauté incomparable.

Peu de temps après, ce phénomène extraordinaire fut oublié, car à l'époque aucune curiosité scientifique n' animait les savants de l'Empire russe !



Il fallut attendre l'année 1927, soit 19 ans plus tard, pour qu'une première expédition en Sibérie, dirigée par le Dr.Kulik de l'Académie des Sciences de l'URSS, explore enfin la région sinistrée.



On procéda immédiatement au relèvement exact du point d'impact présumé du météore, et la boule de feu était tombée au centre de la Sibérie, à environ 800 km. au Nord-Ouest du Lac Baïkal, dans la Toungouska, immense plateau désolé, au climat très rude, partagé entre des forêts, des marécages et des roches...



Il faut saluer ici l'exploit des savants russes de cette première expédition, lorsque l'on sait que la Sibérie représente un territoire équivalent à quinze fois la France ! Dans cet immense espace, d'une grandiose monotonie, sans variation de relief, on distingue cependant une Sibérie aquatique, constituée de marécages, de tourbières, où les arbres de la taïga (épicéas, sapins, mélèzes, bouleaux, peupliers, etc.) inextricable enchevêtrement, pourrissent sur place. Puis la Sibérie chauve, constituée de roches des massifs de l'Angara et des chaînes situées à l'Est du Baïkal. C'est le domaine de la toundra où le peu d'arbres disparaît sous les lichens et les mousses qui recouvrent le sol perpétuellement gelé. Enfin, il y a la Sibérie sombre, la plus riche réserve forestière de la planète, sans frontière entre la terre et les eaux, entre la taïga et la toundra. L'hiver y dure de six à neuf mois et le record mondial absolu du froid y a été enregistré avec une température de - 80° à Oijmjakon !



Et ce n'est qu'en 1928 que les observations de cette première expédition furent officiellement publiées, sans pour autant être publiquement divulguées. En effet, après avoir exploré méthodiquement toute la région de la chute présumée, l'épicentre du phénomène, on ne trouva absolument nulle trace d'un impact, ni cratère, ni débris, aucun astéroïde, aucun météore n'avait percuté le sol dans cette région ! Constat décevant et inexplicable qu'il valait mieux passer sous silence.



De nouvelles recherches furent effectuées, mais toujours sans le moindre indice d'impact. Par contre, et jusqu'à plus de 10 km. de l'épicentre du phénomène (et les photos sont là pour en témoigner...), toutes les collines aux alentours sont ravagées et tous les arbres sont brisés, couchés par le souffle et brûlés par une chaleur intense.

On a l'impression que tous les arbres ont été littéralement arrachés, puis calcinés par un souffle brûlant.









Les ethnologues de la mission, chargés d'interroger les populations où se trouvaient encore des survivants de ce cataclysme, donnèrent tous, à peu de chose près la même description des faits :

Nous avons vu une boule de feu arriver... une lumière aveuglante.. puis alors dans le ciel une explosion effrayante s'est produite... C'était cent fois le bruit du tonnerre ! Après, il y a eu un souffle brûlant, mais pas de flammes ou d'incendie... Presque tout ce qui vivait a été détruit, les hommes, les chevaux, les rennes, tous les animaux... On ne trouvait plus trace de vie alentour et ce à plus de 30 km à la ronde !









Après analyse de tous les rapports, compte-rendus, témoignages, on constate que:



* Le bolide céleste, comète, météorite ou autre, n'a jamais percuté la terre ! mais qu'il a, bel et bien, explosé à une dizaine de Km. au-dessus du sol.. .Les différents rapports scientifiques le confirment...



* Un bruit colossal, comparable à un énorme orage fût entendu pendant quelques minutes par des milliers de personnes, malgré l'heure matinale...



* Une pluie noire, charbonneuse, s'abattit sur toute la région pendant plusieurs jours, entraînant une quantité de particules et de débris non identifiés (à l'époque !)



* Près de Kansk, à bord du Trans-Sibérian Express, tous les voyageurs furent saisis de frayeur par le bruit étourdissant, une déflagration comparable à de violents coups de tonnerre et tellement secoués que beaucoup furent éjectés de leurs sièges...



* Les témoins affirment que le train tremblait sur les rails, comme un navire désemparé sur les vagues...



* A la plus prochaine station, les voyageurs furent invités à descendre en gare, et le train fut inspecté par un ingénieur et un mécanicien pour constater les dommages éventuels...



*Entre temps, une énorme masse sombre, très épaisse, de nuages noirs, s'était formée sur toute la région, à une altitude estimée à quelques milliers de mètres...



* Toute la région de la Toungouska était couverte par ces nuées obscures> comparables à un ciel d'orage menaçant...



* Peu après, l'explosion, de très nombreux témoins ont affirmé avoir été totalement aveuglé en regardant le point où s'était produit l'explosion.

Il virent tout d'abord une "langue de feu" extrêmement vive, suivie d'une " boule" de couleur rouge, jaune, rose, violet ...



*Peu après cette explosion, une énorme boule de feu fut visible dans le ciel à plusieurs centaines de kilomètres...



*Elle déclencha une tempête, plus exactement un ouragan, et l'onde de choc de l'explosion fut si violente qu'elle fut ressentie à plus de 600 km de là ... Sans compter les nombreux sismographes qui enregistrèrent le phénomène...



*Peu après, on a pu observer une aurore boréale très lumineuse, comparable

à celle du Krakatoa en 1883, après l'éruption...



* De nombreuses anomalies du magnétisme, de la pression atmosphérique, etc. furent observées et signalées dans certains pays...



* Quelques jours et même quelques semaines après, des nuages de haute altitude, avec une lumière argentée, couvrirent la Sibérie et l'Europe du Nord. Durant les nuits du 30 juin, jusqu'au 10 juillet, une très forte luminosité jaune-orangée fut visible dans le Nord et le Nord-Est, créant un crépuscule constant ...



* L'aube avait une luminosité constante rouge-orangée-rose, sans aucune caractéristique avec une aurore boréale. Le phénomène fut observé également à Copenhague, Königsberg, Berlin, Vienne...



* De nombreux reportages des journaux disaient qu'il faisait assez clair pour lire en pleine nuit ...



* Enfin, on trouva que tous les arbres avaient été brûlés par le haut, et que la superficie de cette destruction était de forme ovale ...



* La dernière expédition scientifique destinée à l'analyse du phénomène, a trouvé des traces de matériaux fondus tels que cobalt, nickel, cuivre, germanium, etc.. ce qui confirmerait la thèse de l'écrivain Kazantzew en 1949, comme quoi l'explosion a bel et bien été causée par un "vaisseau spatial" extra-terrestre à propulsion atomique, qui s'est trouve en difficulté à proximité de la Terre, au dessus de la Sibérie...



*De nombreux témoins sibériens - le fait est incontestable - ont été victimes des mêmes accidents et brûlures, que les victimes d'Hiroshima ! Si en 1908, nous avions eu les appareils de détection actuels, il ne fait aucun doute que nous aurions pu détecter et mesurer la radioactivité du territoire victime de cette explosion atomique atmosphérique ...



* Un excès de Césium 137 a été découvert dans les anneaux des arbres qui avaient échappés à la destruction, et cela correspondait exactement à la date de l'explosion du bolide ou du météorite...



* L'effet destructeur de cette explosion, à une dizaine de kilomètres du sol a pu être évaluée à 10 fois la puissance de la bombe d'Hiroshima. Mais, comme ce fut en altitude et non au sol, il a été en réalité plus de 1.500 fois plus puissant!



Un des bergers Toungouse survivant raconta aux experts venus sur place, que son troupeau de plus de 300 rennes avait été entièrement tué par le souffle du "feu venu du ciel" ! Et, dans certaines isbas calcinées, on retrouva des ustensiles de métal totalement fondus!



A l'épicentre du phénomène, la chaleur fut telle que rien ne subsista si ce n'est de larges plaques de sable ou de terre vitrifiées. Dans le village de Kirensk, à 450 km les habitants se souvenaient encore qu'ils avaient pu observer une colonne de flammes monter vers le ciel, aussitôt après l'explosion, suivie d'un énorme nuage en forme de champignon. La déflagration assourdissante fut accompagnée de plusieurs explosions sourdes...



Un certain nombre d'habitants de la taïga affirme avoir souffert de brûlures plus ou moins étendues, plus ou moins graves, pendant plusieurs mois, ce qui rappelle étrangement les brûlures dues aux radiations causées par la bombe atomique d'Hiroshima !



Après l'année 1908, de nombreux habitants de la Toungouska moururent sans cause apparente, aux dires des témoins, à la suite d'une maladie indéfinissable, qui dura de quelques mois à une année.



Une seconde expédition fut envoyée sur place de 1928 à 1930, avec une priorité absolue de résoudre définitivement l'énigme de la taïga. Mais, en dépit des recherches minutieuses menées pendant ces deux années dans tout le secteur sinistré, pas plus que la première fois la seconde mission ne put trouver la moindre trace d'un météore, d'une météorite et d'un cratère permettant de conclure à la chute d'un projectile venu du cosmos.





Ce n'est pas le cas, par contre, pour la "pluie de météorites " de Sikhoté-Aline, (Russie d'Asie) tombée en 1947 où les chercheurs ont pu dénombrer 112 cratères et près de 200 fragments de dimensions et de poids variés allant de 1.745 kg à 0,18 g !





Un savant anglais, le Dr. F.Whipple publia l'analyse des enregistrements effectués en 1908 sur les sismographes de l'époque, et il fut démontré que l'énergie émise lors de l'explosion devait être de l'ordre de 3,l0 puissance 20 ergs, soit l'équivalent d'une bombe atomique moderne de très forte puissance



Mais, les savants n'aiment pas les mystères et encore moins la science-fiction. Aussi, toujours préoccupée par cette explosion inexplicable sans aucun impact, l'Académie des Sciences de l'URSS dépêcha une troisième expédition en 1938-1939 pour étudier la façon dont les arbres furent arrachés, brisés et calcinés.





Les conclusions de l'enquête firent apparaître que l'explosion du globe lumineux eut lieu à une altitude qui pouvait être de l'ordre de 4 à 6000 mètres au moins, et non pas en percutant le sol dans une dépression naturelle , couverte d'une épaisse forêt, comme on le pensait au début.



En 1958, une commission spéciale de l'Académie des Sciences se rendit de nouveau sur les lieux, pour détecter et mesurer une éventuelle radioactivité résiduelle, tant sur les arbres que sur le terrain. Le rapport de la commission démontra que tous les arbres dégageaient encore une certaine radio-activité, et que la repousse des nouveaux arbustes semblait avoir été favorisée et stimulée par ces radiations.



En 1960, on calcula de nouveau l'énergie émise lors de l'explosion, à partir cette fois-ci de la surface dévastée. On arriva au chiffre impressionnant de 4,10 puissance 20 ergs, soit l'équivalent de 50 fois la puissance de la bombe d'Hiroshima.



En 1961, une nouvelle expédition dirigée par le professeur Zolotov, fit une enquête très approfondie, compte tenu des connaissances dans le domaine atomique, et la conclusion finale, à l'unanimité des sept membres, fut qu'il s'agissait très vraisemblablement d'une explosion nucléaire!



Mais provoquée par quoi, et par qui ?









Finalement, la conclusion fut que : " La cause était d'origine inconnue...". On avait donc mis 50 ans... à ne rien retrouver d'un météore dont le poids estimé par les experts était d'un million de tonnes.



Le mystère subsiste donc et aucune explication n'a encore pu être donnée depuis 1908 ! Mais toutes les hypothèses sont permises, et elles sont assez nombreuses.



L'explication qui a prévalu pendant longtemps, fut celle qui attribue l'explosion à une comète pénétrant à grande vitesse dans la couche atmosphérique en explosant à quelques kilomètres du sol. Ce qui n'explique pas la radioactivité relevée plus de 50 années après. De plus, comment expliquer la désintégration totale du bolide céleste, et l'absence de la moindre parcelle au sol ?



Selon une théorie toute récente, il s'agirait d'une météorite d'anti-matière, hypothèse émise par des savants russes et américains. La météorite serait donc un morceau de "matière" venant d'un autre univers, celui de 1' anti-matière...



Des expériences de laboratoire ont montré qu'il existe une matière différente de la notre, avec des noyaux négatifs entourés d'électrons positifs. Cette anti-matière se détruit au contact de notre matière, et c'est ce fragment d'anti-matière, ayant parcouru quelques milliards d'années-lumières, ou ayant franchi la barrière entre les dimensions, qui serait ainsi venu exploser, puis se désintégrer dans le ciel sibérien...





En 1949, l'ingénieur russe Alexandre Kazantzew émettait l'hypothèse qu'il pouvait bien s'agir d'un vaisseau cosmique en provenance de notre galaxie ou d'un univers bien plus lointain, et dont le système de pro-pulsion nucléaire avait connu une grave avarie - comme il peut s'en produire dans nos réacteurs nucléaires (voir Tchernobyl !) - ayant entraîné son explosion en plein vol.



L'hypothèse d'un vaisseau venu du cosmos n'est nullement fictive et ne peut être rejetée, car nous savons maintenant qu'il existe des milliards de mondes dans l'univers des millions de galaxies et, sans l'ombre d'un doute, des millions de planètes habitables ou habitées, où la vie peut exister avec des millions d'années d'avance sur la notre, donc techniquement sans commune mesure avec notre évolution et nos sciences !



Reprenant les théories de Kazantzew, puis celle du professeur Félix Zigel, deux auteurs anglais (J. Baxter and T.Atkins - "The Fire Came By" - Garden City - New York - Doubleday and Cy.- 1976.) ont essayé de résoudre l'énigme sibérienne. Ils proposent, eux aussi, comme explication, l'explosion d'un vaisseau spatial venu d'un autre univers, voire d'une autre dimension...



Dans un article paru dans la revue Planète n°6, d'Octobre 1962, sur le grand mystère de 1908, Jacques Bergier cite cette remarque judicieuse de Sherlock Holmes, sous la plume de Sir. J.A.Conan Doyle "Lorsqu'on a écarté toutes les explications impossibles, l'explication improbable qui reste doit nécessairement être la bonne." ( Voir aussi le Nouveau Planète n° 12 de Novembre 1969 qui présente 73 hypothèses pouvant expliquer le phénomène).



Pour cela, Baxter et Atkins ont fait le tour de toutes les constatations effectuées depuis 1927 sur le terrain, et leur conclusion est également qu'il s'agit bien d'une catastrophe nucléaire.



Pour le prouver, ils soulignent l'intense variation du champ magnétique enregistrée au moment de l'explosion. La forme très spécifique de la destruction forestière, correspond bien à une onde de choc et à une explosion nucléaire qui a couché tous les arbres de la taïga dans un rayon d'une dizaine de km. Tous les conifères couchés dans cette zone de congélation permanente ont été cependant brûlés par le souffle incandescent.



L'extraordinaire intensité lumineuse, soulignée par les témoins. Les brûlures corporelles, puis les décès survenus après l'irradiation des habitants proches du point de chute. La modification de la croissance végétale qui a succédé. Enfin, la vitrification du sol, mais associée à des particules métalliques d'origine totalement inconnue.



Sans apporter une preuve flagrante, la conclusion de l'étude mérite d'être examinée avec attention. Par ailleurs, selon nos deux auteurs anglais, de nombreux témoins Toungouses affirment avoir vu l'objet lumineux, de forme cylindrique, se déplacer dans le ciel avec un rayonnement multicolore, comme un arc-en-ciel, en émettant un bruit assourdissant, comparable à l'heure actuelle, au bruit que ferait un avion en piqué ayant perdu tout contrôle.



III Conclusion.



En conclusion, ces auteurs anglais pensent que l'engin extra-terrestre était en situation super-critique et qu'il se préparait pour un atterrissage immédiat. Mais, à quelques dix kilomètres du sol, c'est la panne fatale, d'où l'échauffement du combustible nucléaire, jusqu'au seuil critique ayant engendré l'explosion atomique de 30 mégatonnes qui calcinera le sol sur plus de 50 km. et brûlera des habitants jusqu'à près de 300 km.



Qui étaient donc ces mystérieux visiteurs venus du cosmos?



D'où venaient-ils et à quoi ressemblaient-ils ? Voilà autant de questions auxquelles nous ne pouvons répondre et cette énigme de la Toungouska du 30 Juin 1908 n'est pas prête d'être résolue.



Fabrice Bardeau
Partager sur Google Plus